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Série spéciale - La formation

Dernière mise à jour : 14 sept. 2022


Les différents types de formation en France

Premier type de formation : la formation initiale. Il s’agit de la formation que l’on fait lorsque l’on a jamais arrêté ses études, c’est-à-dire que c’est une poursuite d’étude. Vous n’avez pas exercé d’activités professionnelles entre deux cursus scolaires ou universitaires. Deuxième type de formation : la formation continue. Typiquement ce que vous pouvez mobiliser dans le cas d’une reconversion ou d’une reprise d’étude pour apprendre un nouveau métier qui sera certifiant ou diplômant. Troisième type de formation : la formation professionnelle. Dans ce cas, vous essayez d’apprendre, soit quelques briques d’un nouveau métier, soit un nouveau métier et dans ce cas-là, vous êtes déjà en entreprise ou demandeur d’emploi. Récapitulatif :

  • Formation initiale : je suis encore en étude.

  • Formation continue : je veux reprendre mes études.

  • Formation professionnelle : je suis en entreprise et je cherche à me former.


Les formations professionnelles

A savoir : Vous devez rencontrer votre manager ou votre responsable au moins une fois tous les deux ans, pour faire un point sur votre carrière et votre évolution. C’est ce qu’on appelle l’entretien professionnel. Tous les 6 ans, cet entretien professionnel doit se dérouler sous la forme d’un bilan, et vous devez impérativement pendant cette durée de 6 ans, avoir effectué au moins 1 formation obligatoire ou non.


Les formations obligatoires

Les formations obligatoires sont les formations qui sont obligées par la loi, par la branche ou par une autre obligation. Il peut s’agir par exemple de formation sécurité, d’une formation au poste de travail, s’il vient à être modifié en raison par exemple de la technologie. Ca peut également être la formation des alternants, puisque lorsque vous en prenez un, vous vous obligez à le former. Ces formations, elles sont obligatoires. Précision : ces formations se déroulent sur le temps de travail et sont rémunérées.


Les formations non-obligatoires

Les formations non-obligatoires, sont les formations que le salarié ou l’employeur souhaite mettre en place pour permettre de maintenir l’employabilité des salariés, ou lorsque le salarié veut apprendre un nouveau métier. Il peut dans ce cas, mobiliser le projet de transition professionnelle, anciennement le CIF, son compte personnel de formation (CPF), passer par une validation d’acquis des expériences (VAE) ou encore par le plan de formation de l’entreprise. Précision : ces formations ne se déroulent pas nécessairement sur le temps de travail et donc ne sont pas forcément rémunérées.

Le contrat de professionnalisation

Ce contrat est aussi appelé « contrat pro« , c’est un contrat par lequel vous allez mobiliser vos acquis appris pendant une période de formation sur un temps de travail dédié dans une entreprise. Le contrat pro fait donc partie des contrats d’alternance avec le contrat d’apprentissage. Le contrat pro est principalement réservé aux jeunes de 16 à 25 ans révolus, c’est-à-dire 26 ans moins 1 jour. Il peut aussi être mobilisé par les personnes qui bénéficieraient du RSA ou encore de l’ASS : l’Allocation Spécifique de Solidarité. Ce contrat est d’une durée qui peut aller jusqu’à 12 mois, mais dans certains cas, être prolongé jusqu’à 36 mois, dans le cas par exemple d’une poursuite sur un même cycle de formation. Le contrat pro peut tout à fait prévoir une période d’essai qui obéira dans ces cas aux règles du CDD si c’est un contrat pro ou du CDI si vous êtes déjà en entreprise et la rémunération sera indexée sur le SMIC. Si vous avez moins de 21 ou si vous avez entre 21 et 25 ans, ce ne sont pas les mêmes rémunérations. Le contrat pro étant donné qu’il est un contrat d’alternance et en même temps un contrat à durée déterminée, obéit aux mêmes règles de rupture que les CDD. C’est-à-dire qu’il ne peut être rompu qu’à l’échéance de son terme ou en cas d’accord entre les deux parties ou encore en cas de faute grave du salarié.


Le contrat d'apprentissage

Le contrat d’apprentissage, comme le contrat de professionnalisation est un contrat d’alternance. Quelles sont les différences entre ces deux contrats d’alternance ?

  • Le contrat pro est un contrat de travail dans lequel vous êtes instinctivement un salarié et dans lequel, bien évidemment, la formation peut se dérouler dans n’importe quel organisme de formation.

  • Le contrat d’apprentissage vous donne le statut d’apprenti et la formation doit obligatoirement être dispensée par ce qu’on appelle un CFA, un centre de formation par apprentissage.

Concernant les modalités contractuelles, tout d’abord la période d’essai : Dans le contrat d’apprentissage, elle est de 45 jours. Attention, 45 jours en entreprise, c’est-à-dire des jours pendant lesquels on a réellement pu tester vos compétences. En ce qui concerne la rémunération, dans le même modèle que le contrat pro, le contrat d’apprentissage est indexé sur le SMIC, c’est-à-dire que vous recevrez un pourcentage du salaire minimum en fonction de votre âge. Attention, si votre convention collective prévoit un salaire qui n’est pas le SMIC, mais un peu supérieur, c’est un pourcentage de ce salaire minimum conventionnel que vous devez retenir. Concernant l’exécution du contrat, comme dans le contrat pro, vous avez aussi le statut de salarié donc vous devez vous conformer aux demandes de l’employeur. En termes de rupture, le contrat d’apprentissage est soit rompu lorsqu’il arrive à son terme, soit en cas d’accord entre les parties ou encore en cas de faute grave. Attention : le contrat de travail est bien un contrat tripartite, qui engage le CFA, l’entreprise et l’apprenti.


Le compte personnel de formation

Qu’est-ce que c’est ? Le compte personnel de formation est un compte qui est donc lié à votre personne et qui vous permet de disposer annuellement d’un crédit d’euros nécessaire à la mobilisation d’une action de formation. Anciennement les salariés avaient ce qu’on appelle un DIF, un droit individuel à la formation. Malheureusement, lorsque vous quittiez votre entreprise, votre crédit acquis, ne vous suivait pas, sauf si votre nouvel employeur souhaitait le racheter. Les salariés s’ils n’avaient pas mobilisés ce droit individuel à la formation repartaient de zéro. Le CPF a donc été crée pour permettre à tous les salariés, demandeurs d’emplois ou encore professions libérales, de disposer d’un crédit leur permettant d’être lié à leur personne et donc de mobiliser lorsque eux le souhaitent une action de formation. Avec le CPF, vous pouvez donc par exemple vous former pour acquérir une nouvelle certification ou un nouveau diplôme, mais vous pouvez aussi financer un bilan de compétences, une VAE, ou encore créer ou reprendre une entreprise avec ce crédit pour vous former à la création ou à la reprise d’entreprise, ou encore acquérir de nouvelles compétences nécessaires à l’exécution d’une mission de bénévolat, de service civique ou encore votre permis B, s’il est nécessaire à votre nouveau métier. Pour pouvoir faire des formations, vous avez deux possibilités :

  • Soit vous la faite sur votre temps de travail si vous êtes salarié. Auquel cas, il vous faudra recueillir l’accord de votre employeur et vous serez alors rémunéré pendant votre temps de formation.

  • Si vous ne souhaitez pas que votre employeur soit informé de votre formation, ou alors que vous n’avez pas d’employeur, dans ces cas-là, vous serez en formation hors temps de travail. Votre employeur n’a pas besoin d’en être informé, vous n’avez pas besoin d’avoir son accord, mais attention, vous n’êtes du coup pas rémunéré pendant votre action de formation.


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