1 - Démission pour changement de résidence :
Un mineur qui démissionne pour suivre ses parents
Un jeune majeur placé sous sauvegarde de justice (tutelle ou curatelle) déménage pour suivre son tuteur.
Un salarié qui suit son époux, partenaire changeant de résidence pour motif professionnel.
Un salarié qui suit son conjoint dans un pays de l'Union Européenne.
Un salarié qui démissionne parce qu'il se marie, nécessitant un changement de résidence. Le salarié peut démissionner avant le mariage et à jusqu'à 2 mois après le mariage pour le faire.
Un parent qui suit son enfant handicapé dans une structure trop loin de son lieu de travail.
2 - Démission à la suite de salaires impayés :
Le salarié a cessé son activité car son employeur ne lui versait plus son salaire.
3 - Démission à la suite d'actes délictueux :
Le salarié est victime dans le cadre de son travail, de violences physiques ou bien de harcèlement sexuel.
Le salarié est victime de violences conjugales. Dans ce cas, il faut joindre le dépôt de plainte à la démission.
4 - Démission d'un emploi d'insertion :
Un jeune démissionne d'un contrat d'insertion pour reprendre un nouvel emploi ou suivre une formation.
5 - Démission dans le cadre d'un contrat dit "de couple ou indivisible" :
Un salarié qui travaille en couple et démissionne à condition que son conjoint ait été licencié, mis à la retraite ou signé une rupture conventionnelle.
6 - Démission d'un journaliste :
Le journaliste démissionne en faisant jouer sa clause de conscience.
7 - Démission d'un assistant maternel :
L'assistant maternel peut démissionner et avoir le droit au chômage dans certains cas. Exemple : Pendant la période du Covid-19, les parents refusent de faire vacciner leur enfant.
8 - Démission pour mission d'intérêt général :
Le salarié démissionne pour effectuer un service civique, une mission de solidarité internationale ou un volontariat associatif.
9 - Démission pour créer ou reprendre une entreprise
10 - Démission d'un emploi repris après un licenciement :
Un salarié reprend une activité après un CDD, un licenciement ou une rupture conventionnelle et a travaillé moins de 65 jours.
11 - Démission après ouverture des droits puis reprise d'activité :
Une personne qui reprend une activité alors qu'elle est en cours de droit au chômage puis démissionne, peut encore y avoir droit si elle n'a pas travaillée plus de 65 jours et a effectuée moins de 455 heures.
Ces 17 cas ouvrent donc droit au chômage car l'on considère que la démission est "contre notre gré". Il faut cependant, pour chaque démission légitime, un justificatif.
Pour vous aider dans vos démarches, les justificatifs nécessaires ainsi que la procédure à suivre pour obtenir vos droits au chômage, il existe le site de l'UNEDIC, qui est un service de l'assurance chômage et sur lequel vous trouverez tout ce dont vous avez besoin !
Le site de l'UNEDIC : https://www.unedic.org/la-reglementation/fiches-thematiques/demission
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